

Le déontologue de l’Assemblée nationale a épinglé Grégoire de Fournas jeudi 17 novembre pour « manquement à l’éthique »après que les élus du Rassemblement national (RN) ont présenté son vin sur le compte Twitter de son député, a-t-on appris de sources parlementaires.
“Beaucoup de gens me contactent pour commander du vin”Avait écrit ce mercredi vigneron de profession, mentionnant le lien vers le site et remerciant pour “Support” prendre. Le tweet a depuis été supprimé.
La présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, a saisi mercredi soir le déontologue de l’institution, une autorité indépendante. Finalement jugé que le député « Promouvoir les intérêts personnels (de la société mère qui l’emploie) dans le cadre de ses fonctions »Le compte Twitter utilisé comme compte auquel il fait référence sur le site de l’Assemblée, selon la même source parlementaire.
Le déontologue, Christophe Pallez, a écrit à Grégoire de Fournas pour l’informer de cette violation et lui recommander “ne plus utiliser ce compte ou tout autre support prétendant être député pour de telles activités”. Si la recommandation n’est pas suivie, le bureau de l’Assemblée, sa plus haute instance collégiale, peut confisquer et imposer des sanctions disciplinaires.
Exclusion après propos racistes
Début novembre, M. de Fournas a été expulsé du Palais-Bourbon pendant deux semaines après ses propos racistes – “Qu’il retourne en Afrique” – lancée dans l’hémicycle lors de l’intervention de Carlos Martens Bilongo (La France insoumise, LFI) et qui a suscité une vague d’indignation.
Le député de la Gironde a alors démenti le caractère raciste, confirmant qu’il parlait du bateau humanitaire. Ocean-Vikings alors échoué en mer avec 234 migrants à bord, et pas de Carlos Martens Bilongo, élu noir du Val-d’Oise.
de pénurie membres à un code de conduite périodiquement observé. En 2017, Pascale Fontenel-Person (La République en marche, devenue Renaissance), dont la société de transport propose des prestations payantes dont des visites du Palais-Bourbon, a été condamnée. François Ruffin (LFI) a été interpellé en novembre 2017 pour avoir diffusé sur YouTube une vidéo le montrant dans son bureau à l’Assemblée décrivant ses activités hebdomadaires et invitant les téléspectateurs à acheter son journal, indigent.