
Fort de son groupe, l’Equateur a rendez-vous avec son histoire, ce mardi au Khalifa International Stadium d’Ar-Rayyan, contre le Sénégal lors de la dernière rencontre du groupe A. Un match nul suffit aux Équatoriens pour se qualifier pour les huitièmes de finale. en finale de cette Coupe du monde (20.11.-18.12.) et affronter ainsi l’Angleterre, l’Iran, le Pays de Galles ou les Etats-Unis. Touché à la cheville et évacué sur civière contre Hollande (1-1), la star de la sélection, Énner Valence devrait bien jouer dans cette finale de groupe : “Je vais bien avec mon genou. J’espère pouvoir continuer à aider l’équipe., a-t-il déclaré ce week-end. L’adjoint de l’entraîneur argentin Gustavo Alfaro, Manolo Illescas, partage cet optimisme.
Lors des deux dernières Coupes du monde (Brésil 2014 et Qatar 2022), l’équipe nationale équatorienne a marqué six buts, dont trois au Brésil et trois autres dans ce numéro. Les six derniers exploits équatoriens ont été réalisés consécutivement par un seul homme : Énner Valencia (76 apparitions, 38 buts), devenant le quatrième joueur de l’histoire à réaliser cet exploit après Eusébio (Portugal 1966), Paolo Rossi (Italie 1982) et Oleg Salenko ( Russie en 1994). Cependant, dans l’ombre du capitaine et buteur de l’histoire de la sélection, plusieurs jeunes joueurs profitent des projecteurs et de la couverture internationale du Qatar pour briller et se développer, tandis que les troupes formées par Alfaro recueillent les félicitations et les applaudissements.
Les jeunes sont prêts à écrire l’histoire
Si la qualification était sauvée, l’épopée pourrait être encore plus belle, car elle s’inscrit effectivement dans une vraie philosophie centrée sur la jeunesse. La nouvelle génération équatorienne pourrait déjà acquérir une bonne dose d’expérience en disputant la finale au Qatar. Déjà dans les rencontres de poules, certains ont su se montrer, notamment en défense avec Piero Hincapié (20 ans), d’une valeur de 42,6 millions selon l’Observatoire du football CIES, qui assume la défense à trois du Tri. . Pervis Estupiñán (24 ans) brille également dans le couloir gauche avec une prestation XXL contre les Pays-Bas, touchant 79 ballons et récupérant 10 ballons.
“Je suis fier de diriger cette équipe jeune et talentueuse. Nous relevons le défi”, s’est réjoui Gustavo Alfaro après le match nul contre les Oranjes. D’autres jeunes joueurs du onze de départ ont un réel impact sur le collectif équatorien, comme Jackson Porozo (22 ans) dans la ligne défensive ou Gonzalo Plata (22 ans) en soutien de Valence. Au coeur du jeu, Moisés Caicedo (21 ans) fluidifie le passage du ballon et sa cote devrait continuer à grimper, alors que Liverpool s’est dit prêt à dépenser 50 millions lors du mercato de l’été dernier. Les qualités techniques de Jeremy Sarmiento (20 ans) apportent de vraies étincelles au jeu lorsqu’il sort du banc avec des dribbles bien inspirés. Avec un rythme déjà positif, la fête pourrait être encore plus belle si un résultat positif est obtenu contre le Sénégal. Quito fait des feux d’artifice.