Dossier : L’enfance des livres

Chaque enfant mène à l’âge adulte en se confrontant à la réalité et en multipliant les expériences. Mais sa personnalité et ses croyances les forment à partir des imaginations auxquelles il se livre et des histoires qu’on lui raconte. Dans notre série “L’enfance des livres”, nous vous proposons de découvrir l’extraordinaire diversité de la littérature jeunesse, des sujets qu’elle aborde aux styles qu’elle choisit de le faire, en passant par son histoire.

Alors qu’Eléonore Cordellier, Fanny Ring, Chiara Romero et Anne-Marie Montluson (Université Grenoble-Alpes) nous font découvrir ou redécouvrir quelques-uns des meilleurs écrivains actuels, Marie-Christine Vinson (Université de Lorraine) revient sur un grand classique. TireurIl comprend son discours sur l’enfance, et Michael Manson se réapproprie l’histoire de la littérature jeunesse, longtemps tiraillée entre deux pôles : le divertissement et l’éducation.

Audrey Fallot (Université Paris Nanterre) s’intéresse à l’écriture de Timothée de Fombelle, qui chevauche histoire et fiction pour raconter le parcours du jeune Alma, qui se confronte à 18 personnes.^e L’horreur de l’esclavage au tournant du siècle et enfin, Vivian Albenga (Université de Bordeaux) s’intéresse à la manière dont la littérature « jeune adulte » se confronte aux stéréotypes de genre.

Pour trouver des livres qui feront rêver les enfants, pourquoi ne pas visiter la bibliothèque de grands auteurs comme Marie-Aude Muriel ou Jean-Claude Maurlevatt ?

Né en 1905 dans l’hebdomadaire “La Semaine de Suzette”, le personnage de Pécasin a enchanté des générations de lecteurs, avec une innocence qui rappelle à chacun les merveilles particulières de l’enfance.

Si la littérature enfantine telle qu’elle est définie est bien née au XIXe siècle, dès le Moyen Âge, les livres étaient déjà conçus pour les enfants.

Comment initier les adolescents à la connaissance indispensable d’une période de l’histoire connue pour ses atrocités ? Timothée de Fombelle s’est lancé dans ce projet Alma.

Si la littérature de « passage à l’âge adulte » met désormais en avant des jeunes personnages féminins forts et indépendants, elle s’appuie sur des formes de romance plus classiques.