
1. 2004 : ZZ n’est pas pressé
On sait depuis le 2 juillet 2000 comment dire “récap champagne” en italien. Le 13 juin 2004, quand les Bleus ont lancé un Euro qui finirait mal, on a appris à le prononcer en anglais. Ce match, on se demande encore comment les joueurs de Fabio Capello peuvent le perdre. 1-0, but de Lampard. Ensuite, la pénalité est à moins de vingt minutes de temps. David Beckham fonce, croise son tir… Fabien Barthez est laissé sur sa droite et retarde l’échéance, pense-t-on. Car on ne voit pas comment les champions d’Europe en titre peuvent s’en tirer. Et puis… Zinédine Zidane va enfin sortir des sentiers battus, pour le sosie le plus célèbre de ses choix de vie. Le coup franc pour égaliser à la 91e n’a pas été mal payé. Mais ce n’est pas fini. Aux fiançailles, Steven Gerrard a voulu le rendre à David James, mais Liverpudien n’a pas vu la flèche d’Henry dégringoler. Un joueur d’Arsenal coupe la trajectoire et se fait couper par James. peine. Un peu de vomissements pour évacuer le stress et Zizou a fait un double coup. Le Luz Stadium, rempli aux trois quarts d’Anglais, s’est aussitôt vidé. Sainte Nuit.
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2. 2015 : L’hommage du siècle
3. 1999 : Wembley sur le tapis, Anelka au sommet
4. 1982 : Robson, 27 secondes chrono
Longtemps, l’équipe de France a vécu des moments compliqués face à l’Angleterre. Car, pendant plusieurs décennies, l’Angleterre a dominé de loin ses voisins continentaux. Champion du monde en 1966 et parmi les principales forces de la planète, même s’il s’est souvent vu plus beau qu’il ne l’était, le choix pour les Trois Lions a donné du fil à retordre au Français. Même utilisé pour briller. Exemple : le 16 juin 1982 à Bilbao, l’Angleterre s’apprête à conquérir à nouveau, et affronte une équipe qui s’apprête à partir. Mais qui, avant le but haut, patinera sur la piste d’envol. Les Bleus se sont inclinés 3-1 et, surtout, ont encaissé le but le plus rapide de l’histoire de la Coupe du monde. Quatre ans après les 38 secondes de Bernard Lacombe, Bryan Robson lui vole le record. Une longue touche a été enfoncée au premier poteau et le joueur de Manchester United a terminé le travail avec une demi-volée du gauche et à bout portant. 1-0. Les Bleus ont finalement perdu. Mais pour leur bien. La suite brillera.
Bryan Robson, Angleterre, Coupe du monde 1982
1 crédit
5. 1966 : Boucherie Styles
Depuis la Coupe du monde 1966, il ne reste plus rien, du côté de l’équipe de France. La tâche confiée au Tricolore n’est pas facile. Ce n’est pas impossible non plus. De toute façon, les hommes d’Henri Guérin sont ruinés. Un nul contre le Mexique (1-1), une défaite contre l’Uruguay (2-1) puis la dernière chance contre l’Angleterre… à Wembley. Une marche très haute. Et pourtant, ce jour-là, les Bleus n’étaient pas ridicules. Bien qu’ils aient fini par perdre 2-0, deux buts ont été signés par Hunt. L’un d’eux peut et doit être exclu pour hors-jeu. Quatre ans avant l’introduction des cartons rouges en Coupe du monde, Nobbie Styles a profité de l’impunité pour massacrer Robert Herbin et Jacky Simon. Le premier jouera tous les matchs en boitant. En plus d’avoir des dents incomplètes, Styles a des problèmes de vision. Mais son but est plutôt bon.
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